Il y a peu, l’ami Zem avait su me motiver à me lancer dans la fabrication de ma propre imprimante 3D. Seulement voilà ; ça me rappelait cruellement l’époque où, faute de temps, j’avais dû abandonner mon projet de réalisation d’une CNC qui m’aurait notament rendu de grands services en me permettant de graver à l’anglaise mes circuits imprimés.

En effet, le rapprochement entre ces deux engins se fait assez rapidement puisqu’il “suffit” de remplacer la broche de fraisage par un extrudeur 3D pour imprimer.

Mais pourquoi s’arrêter là puisqu’il “suffit” également de remplacer l’extrudeur par un laser pour faire de la découpe ou de la gravure ; par une source d’air chaud pour souder, ou par le nécessaire pour placer des CMS…

Le chômage arrivant, je risque d’avoir un peu de temps libre entre deux lettres de motivation. L’époque est donc toute choisie pour me lancer dans cette réalisation.

La technique

Il faudra que la machine puisse conserver en mémoire des données de calibration différentes pour passer du mode “fraisage”, au mode “imprimante 3D”, en passant par le mode “placement de CMS”, etc.

Par ailleurs, vous allez vite constater que la facture grimpe très rapidement. Le risque est donc assez conséquent, et c’est pourquoi j’aurais tendance à conseiller aux quelques aventuriers qui liront ceci d’attendre de voir la mienne se mouvoir avant de s’en inspirer.

La structure

Pour conserver une précision accrue, il faudra que BigBro soit robuste et faite de matériaux solides. J’opte alors pour de l’aluminium usiné sur mesure d’une épaisseur de 12 mm minimum. Le plateau, quant à lui, sera fait de carbonne et de titane afin d’en limiter le poids.

Pour cette partie, je ne serai malheureusement pas en mesure de vous fournir un coût de revient précis ; puisque tout ça sera réalisé par un ami généreux dont c’est le métier.

L’entrainement

Pour l’entrainement, autant mettre le paquet dès le départ : vis à billes de rigueur.

Le mouvement sera certainement créé par trois moteurs pas à pas disposant d’un couple suffisament élevé pour prévoir l’avenir. La question n’est cependant pas fermée car les connaisseurs me conseillent activement de me tourner vers une solution à base de moteurs DC brushless avec encodeur. Le prix n’est par contre pas le même … À creuser !

En bonus

Question bonus, BigBro pourra fonctionner “sans fil”, mais également sans ordinateur (le G-Code pourra être lu depuis une carte SD). Le choix du mode de calibration pourra être effectué directement depuis la machine.

La question de l’auto-réplication

Si BigBro s’appelle ainsi, c’est parce qu’elle ne sera jamais en mesure d’usiner des pièces de taille supérieure ou égale à elle même. Si cette fraiseuse doit être capable d’en produire d’autres, il faudra nécéssairement que ses filles soient plus petites qu’elle même.

Pour tout dire, j’attendrai de voir les performance de BigBro avant de me prononcer sur ce point et de réflechir à ses hypothétiques filles et soeurs.

En conclusion

Le challenge est grand pour cette réalisation. D’ailleurs, si des connaisseurs passent par là, je serais ravi de lire leurs critiques et leurs conseils. Le coût final de l’objet étant tout de même assez conséquent, la moindre erreur de conception pourrait être dramatique.

C’est un projet sur le long terme. Je tiens à prendre mon temps avant de me lancer. Les points exposés plus haut peuvent donc encore changer. Les suggestions en tout genre sont donc les bienvenues !

Un site dédié sera créé. Un forum et un blog y seront présents ; alors si vous êtes curieux, intéressé, passionné, riche de conseils ou d’expériences, rejoignez-nous !


À bientôt,